Je ne plierai pas, chaque jour qui passe, chaque minute qui file, je ne plierai pas.
Je ne baisserai pas les yeux car on me l’a demandé.
Je ne me mettrai pas à genoux devant un canon de fusil.
Je ne tremblerai pas devant vos cris.
Notre passivité, notre incapacité à agir, notre peur d’intervenir, voilà ce qui nous a mené à aujourd’hui. Cette façon qu’ont les hommes de trembler pour leurs lopins de terre, et leurs maigres propriétés, pendant que d’autres meurent sous les balles. C’est notre immobilisme qui a provoqué ce qu’on subit aujourd’hui. Je me souviens d’un gouvernement, qui a voulu agir, et qui s’est fait cracher dessus.
« Non surtout pas ».
Et aujourd’hui voilà où nous en sommes.
La peur nous a amené à trembler, et à subir. Ne jamais subir, jamais plus. Nous sommes des hommes, par ce fait, nous avons pour droit et devoir de vivre, d’être, d’exister, et de le montrer.
Nous avons tiré un trait sur la liberté, l’égalité, et surtout la fraternité, nous avons remplacé notre belle maxime par « vivons heureux, vivons cachés ». Et vous savez ce qu’ils ont répondu ?
Trouvé.
Nous sommes dans une 3eme guerre mondiale, et ce depuis plus de 5 ans. Des populations musulmanes, juives, étrangères, meurent dans la torture, sous les balles, dans la faim et la boue. Noirs, beurres, blanc, vert, l’horreur ne fait aucune différences. Et sous prétexte que nous sommes bien au chaud, nous n’avons rien fait.
Aujourd’hui encore, ils nous prouvent qu’ils peuvent agir chez nous, qu’ils peuvent venir nous chercher. Et le jour où ils seront à votre porte que ferez-vous ? Vous cacher ? Tomber à genoux ?
Jamais.
Nous sommes un peuple de résistance. Nous sommes un peuple qui se relève, qui combat, nous nous sommes rebellés maintes fois au cours de notre histoire, pour hurler « non » quand il le fallait. Alors aujourd’hui. Français de souche, ou de cœur, demain il faudra faire front et prendre une décision :
Sommes nous soumis à la peur ?
Ou acceptons nous notre voisin pour la combattre ?
Aujourd’hui je pense à un texte de Pierre Brossolette :
« Ce qu’ils étaient hier, ils ne se le demandent point l’un à l’autre. Sous la Croix de Lorraine, le socialiste d’hier ne demande pas au camarade qui tombe s’il était hier Croix-de-Feu. Dans l’argile fraternelle du terroir, d’Estiennes d’Orves et Péri ne se demandent point si l’un était hier royaliste et l’autre communiste. Compagnons de la même Libération, le père Savey ne demande pas au lieutenant Dreyfus quel Dieu ont invoqué ses pères. Des houles de l’Arctique à celles du désert, des ossuaires de France aux cimetières des sables, la seule foi qu’ils confessent, c’est leur foi dans la France écartelée mais unanime. «
La France écartelée mais unanime. La France soudée. La France en résistance.
Aujourd’hui mes amis, mes frères, nous devons nous dresser tel que nous sommes :
Un pays, une force, une nation, un but.
« Ce qu’ils attendent de nous, ce n’est pas un regret, mais un serment. Ce n’est pas un sanglot, mais un élan. «
Ne vous trompez pas de cible. Ce n’est pas votre voisin, l’arabe du coin, ou le black du quartier. Non… L’ennemi c’est celui qui veut vous convaincre que vous avez peur et en profiter.
Le courage ce n’est pas d’ignorer sa peur, c’est de savoir l’affronter. La France est une population courageuse.
Prouvez-le.